Slow fashion : 3 façons de renouveler sa garde-robe

Qu’on prenne la mode comme une passion, une manière d’exprimer sa personnalité, ou tout simplement comme un besoin (celui de se vêtir, évidemment !), il est important de changer notre manière d’appréhender nos achats. Pour consommer différemment, durablement et de manière respectueuse (tant des humains que de l’environnement), je vous propose trois pistes à explorer pour renouveller sa garde-robe de façon éco-responsable.

Investir dans des vêtements éco-responsables

L’industrie textile est parmi les plus polluantes, je ne vous apprends rien. Et que dire des conditions de travail de celles et ceux qui fabriquent pour trois fois rien des fringues bas de gamme à l’autre bout du monde ? Heureusement, les choses bougent, et de nouvelles enseignes émergent, fortes de valeurs et de considérations pour l’environnement (entre autres).

Photo de Artem Beliaikin sur Unsplash
Photo de Artem Beliaikin sur Unsplash

Le choix des textiles est ainsi primordial : on préfèrera du coton biologique, du chanvre, du lin, ou encore des matières recyclées (laine, coton)… Leur fabrication est plus vertueuse, nécessitant peu ou pas de pesticides, moins d’engrais et d’eau. Ainsi, la réalisation de ces tissus a un impact réduit sur la dégradation des sols, et donc, de notre planète.

Ensuite, le fait d’opter pour des matières et procédés de fabrication de meilleure qualité rendra le vêtement d’autant plus durable. Choisir un pull éthique ou une jupe qu’on garde plus longtemps, c’est un pull ou une jupe qu’on n’a pas besoin de racheter !

Enfin, l’éthique, justement, a un rôle à jouer dans une garde-robe éco-responsable, puisqu’elle veille à défendre le droit des travailleurs, mais également les normes de sécurité et environnementales. Ce sont autant d’éléments à garder en tête quand on veut consommer la mode autrement !

Coudre soi-même sa garde-robe

En plus des éléments éco-responsables, éthiques et durables évoqués juste avant, lorsqu’on achète un vêtement en magasin, on imagine rarement le temps ou les matières premières nécessaires à sa fabrication. Le fait de coudre soi-même ses fringues, aide à prendre conscience de ces aspects-là, et d’avoir une attitude plus raisonnée dans le renouvellement de sa garde-robe.

Photo de Ashley Diane Worsham sur Unsplash
Photo de Ashley Diane Worsham sur Unsplash

Ainsi, coudre une robe ou un pantalon ne se fait pas aussi vite que dégainer sa carte bancaire. Loin de là ! Un vêtement cousu main, ça se mérite. Dans une démarche slow fashion, comme on achèterait moins de fringues mais de manière plus responsable, on peut aussi coudre raisonnablement : en prenant le temps, en privilégiant des matières premières de qualité et surtout… en ne cousant que ce dont on a besoin !

Acheter de seconde main

L’achat d’occasion présente bien des avantages, le principal étant, d’un point de vue écologique, qu’il n’a pas nécessité la production d’un vêtement neuf. C’est toujours ça de pollution en moins ! Donner une seconde vie à un manteau, une robe ou un pantalon, c’est aussi éviter la case poubelle, souvent inévitable quand un vêtement non porté stagne pendant des années au fin fond d’une penderie. Cette fois-ci, c’est du recyclage en moins (et ça compte aussi !). Enfin, parce que ça a du sens également, acheter d’occasion, c’est faire quelques économies en payant moins cher. L’économie circulaire a tout bon !

Photo de Becca McHaffie sur Unsplash
Photo de Becca McHaffie sur Unsplash

Parmi ces trois façons d’obtenir une garde-robe éco-responsable et durable, vous préférez laquelle ?

Une chose est sûre, quelle que soit votre réponse : pour protéger l’environnement, moins on achète (même en couture !), et mieux la planète se porte !

 

 

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Nelly Glassmann
Nelly Glassmann

Slasheuse créative / consulting en éditorial web déco-lifestyle / blogueuse passionnée deco DIY &food / animation d'ateliers créatifs / design d'intérieur, etc.

Publications: 445

2 commentaires

  1. Bonjour,
    je me suis posé la question justement; vous indiquez le fait de coudre ses vêtements comme ‘slow fashion’ mais en fait: d’où viennent nos tissus? où sont-ils fabriqués? sur les vêtement on voit bien le ‘made in bangladesh’ ou similaire, mais pas sur les tissus que l’on achète en mercerie ou autre…
    qui dit que leur fabrication est plus responsable ?
    merci, belle journée à vous, Diana

    • Bonjour Diana,
      Votre question est pertinente et… je n’ai pas de réponse à apporter. Ou plutôt, je pense qu’il n’y a pas de bonne réponse.

      En effet, je pense qu’il est vain de culpabiliser ceux qui essayent de faire au mieux, mais ne le peuvent pas toujours. Acheter moins, mais mieux, quand c’est possible, c’est l’idéal. Et quand on ne peut pas, et bien… on ne peut pas ! Ne jetons pas la pierre à quelqu’un qui essaye de consommer de façon plus raisonnable et durable, et qui, à un moment ou un autre, va acheter un vêtement chez Zara ou H&M ou un tissu qui lui plaît made in Bangladesh. Qu’est-ce qui est mieux ? Ne rien faire du tout, ou faire de son mieux autant que possible ? Chacun doit agir en son âme et conscience, c’est la meilleure attitude à avoir 🙂

      Bonne journée !

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