Toraya ou l’art de la pâtisserie japonaise

Lorsqu’on parle de cuisine japonaise, on pense tout de suite aux sushis et autres sashimis. Voire aux brochettes boeuf fromage pour les moins téméraires. Mais voilà, on est bien loin des recettes traditionnelles salées qu’on consomme au Pays du Soleil Levant. Faites donc un tour du côté de la rue Sainte-Anne à Paris pour en avoir un vrai aperçu ! Côté sucré, c’est encore pire car elles sont très peu répandues enFrance. En cause, sans doute, le fait qu’il n’y ait pas vraiment de notion de dessert au Japon, mais aussi que l’un des ingrédients phares, l’azuki, n’est sans doute pas très attirant pour la plupart des gens. Ce haricot rouge est largement cultivé en Asie et utilisé essentiellement en version sucrée. Mais dans nos chères contrées occidentales, inviter à goûter du haricot rouge, ça jette un froid. Dommage, car c’est délicieux !

En effet, les rares fois où j’ai pu approcher la pâtisserie japonaise, j’ai adoré ! Et même, je vénère les mochis, des boules de riz gluant renfermant un coeur de pâte d’azuki (daifuku mochi), que j’ai découvert pour la première fois à Soho, dans le quartier chinois de Londres.  Néanmoins, j’étais curieuse de goûter autre chose et de m’orienter vers de vraies spécialités.

Alors, par une chaude journée d’août, j’ai traîné mes sandales jusqu’au 10 rue Saint Florentin, à Paris, à quelques pas de la Concorde, chez Toraya. Une enseigne reconnue, un lieu indispensable pour les fans de gastronomie japonaise.

La boutique fait salon de thé, on peut même y déjeuner. Sur les présentoirs, l’offre est variée et alléchante. Elle propose diverses pâtisseries japonaises qu’on peut déguster sur place avec un thé, ou emporter. Après quelques hésitations, j’ai jeté mon dévolu sur deux namagashi, qui sont des gâteaux frais de saison et changent à peu près tous les mois. Impératif, il faut les consommer le jour même, ce qui m’a incitée à ne pas être trop déraisonnable.

Le premier à m’avoir fait de l’oeil, c’est Himawari, un tournesol d’azuki. Un délice des plus fondants.

Le second est Ao, une oasis bleu fourrée à la pâte d’azuki. Surprenant, et très gourmand ! La texture, de par le mijinko (farine de riz légèrement grillée), est très agréable en bouche.

Si l’azuki ne vous inspire pas, je vous invite quand même à y goûter au moins une fois dans votre vie, vous pourriez être agréablement surpris ! C’est un peu sucré et ça a un goût proche de la chataigne.

Côté prix, ça donne quoi ? Le rapport qualité/prix est assez honnête mais cela reste un petit plaisir à s’offrir de façon modérée… Les Namagashi coûtent 4.90 euros, mais les autres pâtisseries sont un peu moins chères. Pour relativiser ce petit luxe, on est bien en présence d’un produit de qualité, qui est aussi beau que bon !

Toraya
10 rue Saint Florentin
75001 Paris

{Fermé du 5 au 25 août 2013}

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Nelly Glassmann
Nelly Glassmann

Slasheuse créative / consulting en éditorial web déco-lifestyle / blogueuse passionnée deco DIY &food / animation d'ateliers créatifs / design d'intérieur, etc.

Publications: 445

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