Depuis quelques années, le tote bag est devenu un sac indispensable à mon quotidien. Simple et pratique, je le trimballe partout. Pour faire mes courses, pour transporter mon bullet journal ou mes affaires de sport, les occasions de l’utiliser ne manquent pas. Mais son ultime atout, à mes yeux, c’est qu’il se décline sans modération dans tout un tas de couleurs et motifs, au gré des envies…
Quand on aime, on ne compte pas
Entre les tote bags promotionnels et ceux qu’on peut acheter en magasin, le choix est infini. Et comme les carnets, j’ai une fâcheuse tendance à les collectionner (au grand désespoir de mon mari, pas du mien)… Mais quel luxe d’avoir le choix ! (et finalement toujours prendre le même, mais ça, c’est une autre histoire)
Bref, comme je n’en avais pas assez, visiblement, j’ai eu envie de m’en fabriquer un. Un cadeau de Noël à moi-même avant l’heure, c’était forcément une bonne idée !
Un tote bag 100% personnalisé
Dès le départ, je savais quel serait l’élément phare de mon tote bag : une citation ! Mais pas n’importe laquelle… Une citation tirée d’un roman que j’adore, déjà lu deux fois : America[s] de Manchette-Niemiec. Je vous en reparle à la fin de cet article !
« Il faut surtout pas suivre les chemins tout tracés. C’est le meilleur moyen d’aller nulle part ! »
Pour l’accompagner et mettre un peu de couleurs, j’ai rapidement eu envie d’ajouter une petite broderie fleurie.
Il ne restait qu’à se lancer dans ce sac DIY !
Du vinyle thermocollant pour personnaliser mon tote bag
J’ai trouvé, il y a quelques semaines, des tote bags beiges à 1€ chez Cultura. A ce prix-là, les finitions sont plutôt mauvaises : ça a nécessité que je repasse dessus et que je surjette les coutures intérieures. Mais si on fait abstraction de ce léger détail, ça reste un support tout à fait adéquat pour un tel projet créatif.
J’ai découpé à la Cricut la citation dans du vinyle thermocollant noir (en mode miroir). J’ai hésité avec du doré, mais le noir me semblait plus lisible. Pour optimiser l’échenillage, j’ai opté pour des polices assez grasses et c’était une idée bien judicieuse, tellement c’est long de retirer tout le vinyle inutile ! Mais bon, un beau tote bag, ça se mérite !
Comment retirer du thermocollant mal posé ?
Poser du thermocollant sur un tissu, ce n’est pas vraiment sorcier. Mais ça demande les bons outils ! Et un vieux fer à repasser n’est en clairement pas un. J’ai beau posséder une Easy Press mini de Cricut, je ne sais pas pourquoi, j’ai utilisé mon fer à repasser pourri. Et ce qui devait arriver arriva, j’ai cramé le plastique de protection du vinyle, et le vinyle avec lui. 😭 J’étais dégoûtée !
Je voyais déjà mon tote bag personnalisé fichu… Jusqu’à ce que je me décide à partir en quête d’une solution pour retirer les parties mal posées. Et elle existe. Hallelujah !
Ce hack pour retirer du thermocollant, je l’ai trouvé sur la chaîne de Cricut. Il suffit, tout simplement, de placer l’Easy Press sous le tissu, et de gratter un peu. Avec la chaleur, ça part tout seul. Ouuuuuf !
J’ai repris ma Cricut pour détailler les lettres retirées, et j’ai refait correctement le transfert, cette fois. Hop, ni vu ni connu !
Un peu de broderie avec des fleurs
J’aime bien dessiner mes motifs à l’avance, en version numérique. Mais cette fois, dans l’espoir d’avoir un modèle spontané et unique, j’ai tracé directement sur le tissu, au stylo effaçable.
Pour la palette de couleurs, je voulais quelque chose de très seventies, très America[s] !
Et voilà le résultat !
Focus sur America[s] de Manchette-Niemiec
Impossible de ne pas vous parler un peu plus en détail du roman dont est tirée cette citation.
Ah, America[s]… J’aime tellement ce livre signé Ludovic Manchette et Christian Niemiec ! C’est un merveilleux road trip initiatique qui nous emmène à la rencontre d’une formidable brochette de personnages, au début des années 70. On suit Amy, 12 ans et des poussières, qui parcourt en stop les Etats-Unis d’est en ouest. Son objectif est de retrouver Bonnie, sa grande sœur partie tenter sa chance à la maison Playboy, à Los Angeles.
Je l’ai lu une première fois en 2023, et j’avais adoré l’écriture à quatre mains des auteurs, tout aussi efficace que pour leur premier roman Alabama 1963. Je l’ai réouvert en mars, avec un plaisir intact.
Depuis, j’ai beau avoir un tout petit lien avec leur dernière parution en format poche, À l’ombre de Winnicott, je conserve une affection toute particulière pour America[s]. Si vous ne l’avez pas encore lu, n’hésitez pas un seul instant !
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