Je suis sûre que vous l’attendiez avec impatience… Voici le résumé des bandes dessinées et romans lus en octobre. J’ai encore l’impression de lire moins qu’en début d’année, mais en même temps, ça reste quand même consistant, non ?
Les coups de coeur :
Une fois n’est pas coutume, je vais commencer par deux bandes dessinées, qui m’ont enchantée !
Entre les lignes, de Baptiste Beaulieu, illustré par Dominique Mermoux
Résumé : « Lorsqu’il découvre dans une vieille malle trois carnets renfermant des lettres d’amour, le père de Baptiste sombre dans une profonde mélancolie. Baptiste, lui, tombe des nues : Moïse, son grand-père, y raconte toute l’histoire de sa vie. Plus incroyable encore, Moïse adresse son récit à une inconnue : Anne-Lise Schmidt. Naviguant entre les grands drames du XXe siècle et des témoignages d’aujourd’hui glanés dans une tentative éperdue de faire passer un message à son père, Baptiste devra percer le lourd secret d’un homme et lever le voile sur un mystère qui va chambouler toute une famille… »
Mon avis : Gros coup de ♥ pour Entre les Lignes, adaptation d’un roman de Baptiste Beaulieu que je n’ai pas lu. J’ai tout aimé, l’histoire, le dessin, l’émotion. A l’occasion, je lirai le livre, Toutes les histoires d’amour du monde, par curiosité. En tous cas, en version illustrée, c’est vraiment réussi !
La fille de l’Exposition Universelle, de Manini et Willem (tomes 1855 et 1867)
Résumé : « Mai 1855 – Alors que Napoléon III va inaugurer à Paris l’Exposition universelle, sa maîtresse Maria Zambelli est retrouvée pendue au pont de l’Alma. Elle a refusé d’empoisonner l’empereur et l’a payé de sa vie. Malgré sa mort, les complotistes ne désarment pas et jettent leur dévolu sur un autre proche de l’empereur : le colonel Ferrand. Ils enlèvent sa femme, une princesse algérienne, pour le forcer à accomplir le régicide. Le colonel va alors faire appel à Julie Petit Clou. Elle a 12 ans et a des dons de divination. Ils ont peu de temps pour identifier les conspirateurs : Ferrand a instruction de tuer l’empereur à son arrivée à l’Exposition Universelle… »
Mon avis : J’ai découvert la série de la fille de l’Exposition Universelle, et c’est une très agréable surprise. En octobre, j’ai lu les deux premiers volumes (1855 et 1867), et je peux déjà vous dire que le troisième est dans mes lectures de novembre ! Ce qui m’a plu dans cette bande dessinée, au delà du caractère historique autour de l’exposition universelle, c’est le brio avec lequel l’intrigue est menée au fil des pages. A chaque fois, les auteurs réussissent à nous tenir en haleine autant qu’à nous surprendre au dénouement. Quant au personnage principale, l’héroïne Julie Petit-Clou, elle est très attachante. Vivement la suite !
Les romans lus en octobre :
Noël au bord de l’eau, de Jenny Colgan
Résumé : « Flora MacKenzie a troqué sa vie londonienne pour ouvrir un charmant café au bord de l’eau sur l’île écossaise de Mure, où elle vit désormais avec Joel, son ancien patron au caractère bien trempé. À cette période de l’année, c’est le moment de cocooner, de s’étirer devant le feu de cheminée et de regarder des vieux films avec les gens que vous aimez. À moins, bien sûr, que la vie ne vous réserve une belle surprise et que vous ne sachiez pas comment l’annoncer. Pendant ce temps, Saif, le médecin réfugié de Syrie organise son premier Noël avec ses fils, loin de la guerre. La petite famille reconstituée pourra-t-elle trouver du réconfort et de la joie ? »
Mon avis : J’aime beaucoup l’univers littéraire feel-good de Jenny Colgan, et particulièrement sa série « Au bord de l’eau », commencée l’an dernier. Celui-ci est le troisième tome, et… je pensais vraiment, en fermant le livre, que ce serait le dernier… Je l’ai trouvé triste, avec des personnages assez moroses, sans énergie, et ça a beaucoup joué sur mon ressenti. Clairement, pas mon préféré ! Mais, depuis que je l’ai terminé, j’ai vu qu’un quatrième tome était déjà sorti en librairie (L’Hotêl du bord de l’eau sous la neige), et je sais déjà que je le lirai. En espérant que les personnages retrouvent des couleurs !
Les possibles, de Virginie Grimaldi
Résumé : « Juliane n’aime pas les surprises. Quand son père fantasque vient s’installer chez elle, à la suite de l’incendie de sa maison, son quotidien parfaitement huilé connaît quelques turbulences. Jean dépense sa retraite au téléachat, écoute du hard rock à fond, tapisse les murs de posters d’Indiens, égare ses affaires, cherche son chemin. Juliane veut croire que l’originalité de son père s’est épanouie avec l’âge, mais elle doit se rendre à l’évidence : il déraille. Face aux lendemains qui s’évaporent, elle va apprendre à découvrir l’homme sous le costume de père, ses valeurs, ses failles, et surtout ses rêves. Tant que la partie n’est pas finie, il est encore l’heure de tous les possibles. »
Mon avis : Virginie Grimaldi n’a rien perdu de son talent à faire vivre sous sa plume des personnages touchants. Pourtant, j’ai quand même moins aimé que ses précédents livres. Peut-être parce que dans Les Possibles, le sujet est un peu plus lourd, et donc moins propice au rire ? Après, je précise quand même que moins aimé ne veut pas dire pas aimé… C’est juste que j’avais adoré ses premiers livres, notamment, Tu comprendras quand tu seras plus grande…
Sur les ailes de la chance, Georgia Hunter
Résumé : « Au printemps 1939, la famille Kurc fait de son mieux pour mener une vie normale dans sa ville de Pologne. Halina savoure son histoire d’amour naissante, Jakob prépare son avenir avec Bella, et Mila s’habitue à son nouveau statut de mère, sous le regard bienveillant de Nechuma, la matriarche. Mais l’horreur qui envahit l’Europe ne va pas tarder à les rattraper. Séparés par six années de conflit et cinq continents, des jazz clubs de Paris aux plages de Rio de Janeiro en passant par le goulag sibérien et le ghetto de Varsovie, les Kurc vont traverser la guerre, poussés par la même rage de survivre et l’espoir immense qu’un jour, ils seront à nouveau réunis. Inspiré par l’incroyable histoire familiale de l’autrice, Sur les ailes de la chance est un hommage au triomphe de l’espoir et de l’amour sur la haine. »
Mon avis : Quelle magnifique fresque familiale, inspirée de faits réels et d’une famille qui a survécu aux atrocités de la Deuxième Guerre Mondiale. Avec Sur les ailes de la chance, Georgia Hunter livre un roman poignant, parfois très difficile à lire tant ces chapitres de l’histoire sont sombres. J’ai d’ailleurs découvert de nombreux pans de l’Holocauste que j’ignorais. Une lecture nécessaire pour entretenir la mémoire, comme l’ont été également cette année Un autre Monde de Sylvie Teper, ou Les lueurs du Lendemain de Jennifer Cody Epstein.
Les rêves de nos mères, de Carine Pitocchi
Résumé : « 1912. Lady Julia Ashford, dont le mari vient de mourir en la laissant enceinte, se retrouve seule dans l’immense domaine qui est désormais le sien, et se prépare à une vie placée sous le signe du deuil et des devoirs qui incombent à son titre. Mais voilà que son passé revient la hanter – sous la forme de Will Murphy, son amour d’enfance, gangster irlandais régnant aujourd’hui en maître sur l’East End de Londres.
La maîtresse de Longfield Park peut-elle lier son destin à cette figure de la pègre ? Sans doute pas. Tout comme elle ne devrait pas se préoccuper du quotidien de son ancienne domestique, Edna, mariée à un homme violent. Ni encourager sa cousine dans ses engagements suffragistes…
Mais la vie change en Angleterre. Autour d’elle souffle le vent des temps nouveaux, celui des révolutions et du changement social – sans compter cette guerre qui déjà se profile, imminente et terrible… »
Mon avis : Grand paradoxe : j’ai bien aimé « Les rêves de nos mères« , livre dit « romantique », et en même temps, je l’ai trouvé particulièrement expéditif ! Comme si l’auteure avait un train à prendre, elle ne s’encombre pas de grands discours ni de chapitres à rallonge… D’ailleurs, le cœur même de l’histoire est très léger, j’ai été assez dubitative devant la fin du roman. Est-ce qu’il y aura une suite, qui renforcerait l’intérêt de l’intrigue ? Parce que tout ça pour ça, de façon aussi express, c’est assez déconcertant. Mais malgré tout, j’ai apprécié les personnages dignes de la série Downtown Abbey (que j’avais adorée…), et ça a suffit à sauver cette lecture. Parfois, il en faut peu !
La commode aux tiroirs de couleurs, de Olivia Ruiz
Résumé : « « Parce que c’est ça que je veux que tu retiennes. Nos couleurs. Chaudes, franches. Je veux que ces femmes si différentes, si vivantes, si complexes qui composent ton arbre généalogique puissent t’inspirer et t’aider à savoir qui tu es, le fruit de quels voyages et de quelles passions. » À la mort de Rita, surnommée « l’Abuela », sa petite-fille hérite de l’intrigante commode qui avait jadis nourri toute sa curiosité et son imagination enfantines. Le temps d’une nuit, ouvrant ses dix tiroirs, elle découvre les secrets qui ont scellé le destin de plusieurs générations de femmes, entre l’Espagne et la France, de la dictature franquiste à nos jours. »
Mon avis : Je connaissais Olivia Ruiz, la chanteuse. J’ai découvert l’auteure et ce fut une belle surprise. La commode aux tiroirs de couleurs, son premier roman, est aussi bien écrit que prenant, avec de beaux personnages. A lire !
Les autres BD lues en octobre :
Le crime de l’Orient-Express, adaptation du roman d’Agatha Christie, par Benjamin von Eckartsberg et Chaiko : je suis passée complètement à côté, le survolant sans trop m’y attarder. Portant, l’original d’Agatha Christie reste mon polar préféré de la reine du crime !
Total pour octobre 2021 : 5 romans et 4 BD
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